Ce festival, organisé par Notorious (ex Projet Saato, avec qui j'ai participé à la collecte pour l'APHP durant le 1er confinement) a pour objectif de mêler arts urbains et éveil à la gravité de la crise écologique. Il a lieu àA la fondation GoodPlanet, au bois de Boulogne. J'ai exposé une toile aux éditions 2021 et 2022.
Pour l'édition 2022 j'ai utilisé le thème aviaire qui m'est cher, en reprenant une expression si vraie pour tant d'espèces aujourd'hui (au propre comme au figuré) : Nous y laissons des plumes.
Technique : peinture
acrylique, bombe de peinture,
et
pastel, sur
ancienne carte routière, ancien panneau issu
d’une
friche industrielle,
et panneau
MDF découpé par mes soins.
Taille : 70x40 cm
J'ai découpé et peint un panneau trouvé en lieu abandonné. En y ajoutant des silhouettes j'évoque la phrase "Humains en service. Danger.", insistant ainsi sur l'origine humaine de la crise climatique et du déclin de la biodiversité, que les scientifiques constatent depuis maintenant plusieurs décennies.
Pour l'édition 2021 j'ai repris une phrase de Rabelais (écrivain humaniste du XVIème siècle) que j'aime beaucoup : Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
Ces mots font écho avec l’état actuel du Monde. Dans une course au progrès et au confort, l’homme a redoublé d’inventivité pour élaborer des solutions et des systèmes pour se faciliter la vie. En tant que consommateurs nous ne voyons un produit qu’à une étape voulue de sa chaîne. Nous ignorons presque tout du procédé complexe qui a pu mener à sa fabrication, du nombre d’étapes nécessaires, du coût énergétique de ces étapes, de la quantité de personnes ou du nombre de pays impliqués, ou encore du nombre total de kilomètres parcourus. Du couvert jetable au smartphone, qui peut dire d’où proviennent les ingrédients ? Et que dire de notre nourriture ?
Nous prenons les objets qui nous entourent pour acquis, en abusant, poussés par la publicité et l’obsolescence programmée, en oubliant que leur production a pollué, que parfois leur simple utilisation pollue (extraction/production d’énergie), et que leur “élimination” va polluer. Une fois à la poubelle ils sortent de notre vie, pour autant, très faiblement recyclés, ils ne disparaissent pas, mais polluent encore en étant incinérés ou enfouis (on compte plusieurs centaines de sites d'enfouissement des déchets en France). Chaque année la France produit plus de 300 millions de tonnes de déchets !
La science nous a offert l'opulence et le confort, mais l’image rutilante d’un produit désigné cache parfois une dégradation d’écosystèmes ou des conditions de travail virant à l’esclavage moderne, pendant que des dirigeants se gavent, fiers de leurs communications marketing léchée et joliment éco-friendly. La triste réalité c’est que nous jouons tous un rôle dans cet état du Monde, et qu’à mon sens pour voir une réaction massive positive il faut commencer par un éveil des consciences de la même ampleur.
En printemps 2020, pendant le premier confinement dû au covid, j'ai initié une série de peintures, intégralement visible sur la page "Seuls nos corps sont confinés". Dans le cadre d'un appel aux artistes lancé par le projet Saato, cinq oeuvres de cette série ont été vendues au profit des hôpitaux de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris. Ci-dessous un court extrait de cette série.
Peinture et exposition, Paris, 2017
En 2014, à la galerie Confluences à Paris, nous avons fêté les 10 ans d'existence de notre crew avec une exposition et un livre !
Paris, 2013
"Un millier de personnes, dont plusieurs personnalités, se sont rassemblées vendredi 15 mars au soir devant le Panthéon à Paris pour manifester leur solidarité avec le peuple syrien.". Voir l'article du HuffingtonPost
On m'a demandé de réaliser un graffiti "Justice internationale pour les crimes contre l'humanité en Syrie" en 2 minutes, telle une performance. Si la plupart des graffeurs choisissent un nom de 4 lettres ce n'est pas un hasard, plus il y a de lettres plus le travail est long et fastidieux, ici on dépasse la cinquantaine de lettres !
J'ai suggéré que la seule façon d'y arriver était au préalable d'avancer au maximum le graffiti, et de faire les contours à l'instant T, aussi vite que possible... la peinture faisant plusieurs dizaines de mètres de long.
Il se trouve que je n'ai aucune photo du final. Les seules photos sont celles glanées sur internet. Pour moi, faire une peinture engagée, dénonçant les horreurs d'un conflit abominable, où un dictateur massacre sa propre population, avait énormément de sens ! Le bonus c'était de peindre sur les grilles du Panthéon à Paris, en présence de personnalités dont un ancien ministre, ça change de la solitudes des friches !
En 2010 et 2012 avec mon équipe nous avons été conviés à participer à ce festival organisé par la mairie, mettant à l'honneur la danse, roller et skate, graffiti, avec des concerts et plus encore.
Chaise customisée dans le cadre de l'exposition organisée par l'Appart en partenariat avec l'école de danse Juste Debout. Organisation du tonnerre au passage, en mode tapis rouge et danse hip-hop.
Dans le cadre du projet Plastic Cover girls de Sarah Van Der Linden j'ai peint ces mannequins.
Le détail du projet et la série complète sont visible en suivant ce lien.
Parc de la Courneuve
Il s'agit d'un projet de Sarah Van Der Linden, mené entre 2008 et 2010, auquel j'ai participé deux fois et apporté des compères 🙂
Une galerie complète des 50 portraits est visible en suivant ce lien.
Soirée/exposition dans une gare désaffectée de la petite ceinture, à Paris en décembre 2009.
Avec les acolytes, et l'organisation de Marion et Nina 🫶
Dans le cadre de ce micro-festival en 2009, peinture live dans la rue à Paris avec les compères Snez et Soko